14/03/2023
Prises de positions
De manière générale, Prométerre soutient la révision de la formation professionnelle agricole. Toutefois, l'association de promotion des métiers de la terre propose d'étendre la possibilité de la 4ème année facultative prévue pour le CFC d'agriculteur (choix d'une orientation agricole) aux CFC de maraîcher, d'arboriculteur et de viticulteur. L’organisation suggère aussi que l'accomplissement d'une 4ème année facilite la poursuite des formations supérieures. L'association faîtière vaudoise préconise enfin d'intégrer plusieurs matières importantes, comme la gestion d'entreprise, dès le CFC, tout comme l'ensemble des permis nécessaires à l'exercice de ces professions.
Prométerre soutient les principes et les termes de la révision de la formation professionnelle agricole qui a été mise en consultation par l’Organisation du monde du travail des métiers de l’agriculture AgriAliForm. C’est en particulier le cas pour l’apprentissage en 3 ans, avec une 4ème année facultative permettant de choisir une deuxième orientation pour les métiers d’agriculteur et de viniculteur. Cette 4ème année devrait toutefois aussi être ouverte aux métiers de maraîcher et d’arboriculteur pour approfondir l’une ou l’autre des 6 orientations du métier d’agriculteur, compétences complémentaires qui sont nécessaires dans beaucoup d’exploitations polyvalentes de notre canton, de même qu’en complément du métier de viticulteur en lieu et place de l’orientation « caviste ». De plus, Prométerre demande que cette 4ème année permette d’accéder plus facilement à la formation supérieure, respectivement d’effectuer plus rapidement la formation aboutissant au brevet
Le comité de Prométerre souligne l’importance d’intégrer dès la formation initiale la matière « Gestion d’entreprise », par exemple en 4ème année. Il est aussi demandé que le CFC intègre au tout début de l’apprentissage l’ensemble des permis et formations spécifiques exigés pour exercer les métiers de l’agriculture (travaux forestiers, cariste, traitement des plantes, etc.). Enfin, la diminution du nombre de leçons en école est perçue négativement dans la mesure où les défis spécialisés ne manquent assurément pas (digitalisation, nouvelles technologies, diversification, marketing) et aussi en raison du fait que le transfert des coûts de formation sur les maîtres d’apprentissage (augmentation des jours de cours interentreprises et de leur qualité) n’est pas souhaitable si l’on veut conserver l’attractivité actuelle de la formation initiale pour les exploitations. Prométerre demande encore dans ce contexte à veiller à ce que la formation de base dans les grandes cultures ne soit pas le parent pauvre au profit de la production animale.
Concernant les procédures de qualification, Prométerre propose de conserver le principe d’une seule « note mixte éliminatoire », en sus de la moyenne générale, de manière à ne pas défavoriser par des notes éliminatoires sur les seules connaissances professionnelles théoriques les apprentis ayant plutôt des aptitudes pratiques et manuelles. Le comité de Prométerre prône en outre l’intégration dans la formation CFC d’un seul permis de traitement des plantes, universel, pour tous les détenteurs d’un CFC d’agriculteur ou de viniculteur.