30/06/2021
Prises de positions
La position de Prométerre concernant le Contre-projet indirect à l'initiative populaire dite Biodiversité est mitigée. En effet, afin de continuer à pouvoir répondre aux besoins de la société et rester économiquement viable, l'association juge peu judicieux l'introduction de la préoccupation de la culture du bâti dans la Loi fédérale et souligne l'effort des agriculteurs concernant les surfaces dédiées à la biodiversité en se positionnant contre la volonté d'étendre ses surfaces et d'imposer des restrictions à l'exploitation du sol.
Prométerre est partagé concernant le Contre-projet indirect à l'initiative populaire dite Biodiversité.
Si l'association vaudoise de promotion des métiers de la terre comprend l'intérêt de promouvoir une culture du bâti pour la sauvegarde de la beauté des paysages, cette dernière juge peu judicieux d'en faire un concept strict visant à renforcer la Loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage, ceci mettrait un frein au développement économique des régions rurales et décentralisées. Afin de continuer à pouvoir répondre aux besoins de la société et rester économiquement viable, l'agriculture a besoin d'une marge de manœuvre entrepreneuriale et non se voir imposer des conditions supplémentaires liées au bâti.
L'association faîtière vaudoise souligne également que les agriculteurs sont particulièrement engagés en faveur de la biodiversité. L'agriculture vaudoise dédie actuellement 17% de la surface agricole utile à la promotion de la biodiversité, la volonté d'étendre ces surfaces semblent donc injustifiée. Il n'est pas non plus acceptable d'imposer aux agriculteurs des restrictions à l'exploitation du sol, étant donné que cela remettrait en question le principe d'adhésion volontaire aux surfaces de promotion de la biodiversité (SPB).
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