17/05/2021
Prestations Vie de la terre Points forts
Les pilotes de drones et les bénévoles de la «Fondation Sauvetage Faons Vaud» sont disponibles pour mettre en œuvre un sauvetage efficient à l’approche de la saison des fauches. Les agriculteurs peuvent bénéficier de cette prestation sans frais.
Chaque année, des faons sont blessés ou tués par des machines agricoles au moment de la fauche des prairies. En effet, les chevrettes mettent souvent bas dans les champs qui bordent les forêts. En cas de danger, les faons inodores et bien cachés restent totalement immobiles. En raison de cette stratégie de défense face à leurs prédateurs, il est difficile de les percevoir et de les éloigner des parcelles avant les travaux agricoles. Outre le spectacle peu agréable de ce type d’accident, il existe un réel danger sanitaire vis-à-vis d’un fourrage souillé par des cadavres d’animaux. En effet, des bactéries Clostridium botulinum peuvent y proliférer et produire des toxines extrêmement nuisibles pour le bétail (botulisme).
Pour éviter ces incidents, la Fondation Sauvetage Faons Vaud propose aux agriculteurs un service gratuit de détection de ces animaux. Les parcelles annoncées sont survolées par un drone équipé d’une caméra thermique permettant de détecter la présence d’animaux. Pour un sauvetage efficient, ce travail est effectué à l’aube et dans l’idéal, l’exploitant débute la fauche peu après.
Tous les agriculteurs vaudois peuvent bénéficier de ce service gratuitement en faisant appel au responsable de sa région:
Région |
Responsable |
Téléphone |
Les Alpes |
Roch Jean-Claude |
079 688 39 58 |
Le Jura |
Favaro Gregory |
076 421 54 55 |
La Broye |
Vessaz Jean-Michel |
079 730 31 91 |
Le Plateau |
Stettler Roger |
079 266 40 65 |
La Côte |
Bourguignon Raymond |
079 626 54 71 |
La Vallée |
Morel Sylvain |
079 294 11 28 |
Bilan de l’année 2020
Grâce au dévouement de nombreux pilotes de drone, bénévoles et exploitants agricoles, 236 faons ont pu être mis à l’écart des lames des faucheuses. Ce chiffre est légèrement plus bas que l’année 2019. Les premières naissances de 2020 ont sans doute eu lieu en forêt dû aux conditions météo défavorables du printemps dernier (bise, pluie). Néanmoins, ce sont plus de 1'000 parcelles qui ont été survolées, soit plus du double qu’en 2019.